Après les amphibiens, le Parc naturel régional de l’Avesnois vous propose de partir à la découverte du monde des insectes et de la flore. Retrouvez quelques espèces que l’on peut facilement rencontrer dans nos contrées bocagères. Et n’oubliez pas notre demi-journée découverte le dimanche 22 juin à Bousignies-sur-Roc. Retrouvez également les sorties de nos partenaires dans « la sélection du Parc ».
La coccinelle à 7 points
Elle est l’une des coccinelles les plus communes d’Europe. Aussi appelée « bête à Bon Dieu », la coccinelle à sept points peut mesurer jusqu’à 8 millimètres à l’âge adulte. Elle est souvent perçue comme porte-bonheur et est reconnaissable à sa couleur rouge-orange et aux sept points noirs qui recouvrent son dos. La coccinelle est facilement observable de mars à octobre dans nos jardins.
Le garde-manger à portée de patte
L’hiver, la coccinelle se réfugie dans les murs de pierre ou sous l’écorce des arbres. Mais à la belle saison, elle s’installe sur les plantes et petits arbustes qui foisonnent de pucerons ou de cochenilles, leur principale source de nourriture. À elle seule, une coccinelle peut dévorer plus d’une centaine de pucerons par jour ! Elles se nourrissent de pucerons dès leur état larvaire, et c’est pour cette raison que la femelle pond ses œufs sous les feuilles des plantes, à proximité de leurs proies.
Attention aux idées reçues !
Contrairement à ce que dit la légende populaire, le nombre de points n’indique pas son âge mais sert simplement à différencier les diverses espèces. La coccinelle a en moyenne une espérance de vie d’environ un an et dépasse rarement les deux ans.
La meilleure amie des jardiniers
Sa copieuse consommation de pucerons font de la coccinelle, une amie de choix pour les jardiniers soucieux de l’environnement. Elle est effectivement très utilisée pour la lutte biologique, un processus qui a pour but de combattre les insectes ravageurs de cultures grâce à d’autres organismes vivants, et ainsi éviter l’utilisation de pesticides.
Or ces luttes biologiques ont malheureusement amené l’homme à avoir recours aux coccinelles asiatiques, une espèce invasive qui privent aujourd’hui les coccinelles locales de nourriture.
Un abri pour l’hiver
Construisez une boîte en bois avec une face ouverte, à l’intérieur disposez verticalement des tuiles ou des planches et le tour est joué. Installez cet abri dans votre jardin, de préférence au sud, à l’abri du vent et de l’humidité dès la fin de l’été pour leur permettre de passer l’hiver au chaud.
L’ortie
L’ortie, que l’on trouve en abondance dans notre paysage parfois au grand dam des promeneurs, n’a pas toujours bonne réputation. Connue pour ses méfaits sur notre peau à la moindre piqûre, elle recèle pourtant bien des secrets. L’ortie est aussi une plante nourricière des chenilles de nombreuses espèces de papillons de jour par exemple.
Une plante qui ne manque pas de piquants
L’ortie est recouverte de poils urticants sur son ensemble. Ces poils sont capables de pénétrer la peau de quiconque s’en approche grâce à une pointe en silice, qui se brise en déversant au passage un liquide irritant et brûlant. D’où notre méfiance à son égard.
Le remède n’est pas loin !
Heureusement, la piqûre peut être traitée rapidement. Le plantain, qui pousse généralement près des orties, possède effectivement une sève très efficace pour soulager l’irritation. Il suffit de broyer la plante entre ses mains et de l’appliquer sur la piqûre.
Des vertus en tous genres
Croyez-le ou non, l’ortie a plus de qualités que de défauts. Elle est par exemple considérée comme l’une des plantes à usage médicinal les plus efficaces. On peut aussi la retrouver sous forme de purin fertilisant. Prenez toutefois des précaution d’usage car il peut être dangereux pour certaines espèces comme la papillons.
Par ailleurs, de nombreux insectes butineurs y pondent leurs œufs ou s’en servent comme garde-manger. Les animaux herbivores y trouvent également une importante source de vitamines puisque les feuilles sont comestibles. L’Homme lui-même prête des vertus culinaires à l’ortie. En salade, en soupe ou en quiche, l’ortie apporte une touche d’originalité à vos repas.
Enfin, la fibre d’orties a été utilisée tout au long de son Histoire dans l’univers du textile pour la fabrication de cordages, de fils, mais aussi de vêtements. Elle est encore utilisée de nos jours.
Vous et la Faune : A vous de choisir !
Puisque l’on respecte davantage ce que l’on connaît et ce que l’on comprend, le Parc naturel régional de l’Avesnois organise une enquête et vous propose sur la base de photos et de descriptifs de choisir les espèces les plus emblématiques du territoire. A travers ce sondage, vous pouvez exprimer vos sensibilités, vos préférences.
Qui du Coucou gris, de la Coccinelle, de la Salamandre tâchetée ou de l’Écureuil roux… est à vos yeux le plus beau, le plus attachant ou encore le plus emblématique de nos milieux écologiques ?
Une fois cette liste établie, le Parc de l’Avesnois proposera des actions de sensibilisation aux enjeux écologiques, à la restauration des milieux de vie et à l’identification des espèces plébiscitées.
Je participe à l’enquête